D’abord un petit point sur la météo, les jours ne sont plus très long et la météo très incertaine. Il est maintenant très difficile de se fier à la météo donnée par l’Afrique du Sud. (Modèles météorologiques les plus précis pour Crozet, élaborés à l’aide des données recueillies de la station météo qui est sur base.
Voici les données que j’ai récupérées de mon capteur de température que j’ai installé à l’extérieur pendant un mois :
On peut y voir que la moyenne de température du mois de Mars était de 5,4 °C avec une maximale à 12,8°C et une minimale à 0,94 °C.
Par exemple, au moment où j’écris cet article, nous avons 30 km/h de vent, brouillard épais et petite pluie fine. Avec une température d’environ 6°C.
Les coutures se sont défaites, l’eau rentre, le devant est défoncé et les crampons ont réduis de 2/3, ils étaient de 7mm quand elles étaient neuves… De toute façon même les meilleurs chaussures ici ne résistent pas longtemps, même des Mendle, pourtant réputées ne tiennent pas. Seules des chaussures d’alpinisme ont tenues le coup jusqu’à maintenant.
En tout cas, si c’était à refaire voici sur quel matériel j’investirais sans hésiter :
- une Bonne veste Gore-Tex (Pour l’instant ma TBS est à toute épreuve (merci tonton JO), elle est toujours imperméable, coupe-vent et très bien étudiée !
- Chaussures de Rando de marque, voire, chaussures d’alpinisme
- Une aire de Botte de marche
- Un pantalon Gore-Tex.
Bien sûr on fait d’abord un petit coup aux petites et aux grosses otaries de la crique, on essaye de les éviter pour descendre car il faut faire assez attention à leur comportement qui peut parfois être agressif.
Et puis nous pouvons profiter de la cascade que j’avais pourtant déjà vue mais la, le temps et la lumière étant au rendez-vous, on peut profiter à fond.
Seconde Cascade de la crique en montant un peu plus haut vers la rivière. (lieu assez tranquille pour manger et pour une petite sieste..;-) )
Ensuite, petit série pour illustrer, le travail et les risques que je prend parfois pour faire des photos : Evoluer dans une jungle impressionnante :S’approcher au plus près de l’action en ignorant le vide et les précipices…
Ne pas avoir peur d’escalader des falaises et des torrents :
Ne pas hésiter à sortir la combinaison étanche pour être au plus près de l’eau qui tombe :
Et ne pas avoir peur de s’approcher de bêtes féroces et sauvages :
Mais tout cela reste récompensé par la beauté et les surprises que l’on peut découvrir sur cette île, comme par exemple la « machine à lavée » de la pointe de Bougainville, que j’étais déjà venu voir au tout début de l’hivernage mais nous n’avions pas une houle aussi impressionnante :
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