Archive pour septembre 2010

Spoon Team BUS

Vendredi 24 septembre 2010
Nouvelle Manip à BUS, mais cette fois-ci seulement 3 jours… du vendredi 18 au dimanche 20 septembre.
But de la manip, faire avancer un nouveau programme confié à Louise mais qui n’a pas trop le temps de tout faire, du coup, je l’aide. En même temps, il y à plus dur comme travail, il s’agit de pêcher 30 truites dans la rivière de la plage ainsi que 30 autres truites dans la rivière de BUS. Avec pour chaque truites pêchées, pesée, mesure de la longueur et prélèvement d’un morceau de nageoire. Tout ceci dans le but de faire des analyses génétiques de la colonisation de ces truites introduites dans les deux rivières où elles sont présentes.

Evidemment, j’ai commencé par une première truite assez jolie, pêchée un après midi à la plage…

Mais cette fois-ci pour ces 3 jours de manip pêche, j’ai emmené avec moi Carlos, le nouveau chef Elec de la base qui est un crack de la pêche… Ont participé également Rémi ainsi que la nouvelle docteur, Sylvie.

A notre arrivée à BUS, après un transit assez difficile car dans la neige et sous la neige et le froid, nous apercevons des petites tâches sombres à côté de 2-3 femelles, c’est bien sûr les tous premiers éléphanteaux de mer qui sont donc nés juste entre mes 2 passages, en moins d’une semaine…

Ils sont donc déjà 6-7 à BUS, presque tous rassemblés dans un premier harem de femelle, avec un gros mâle qui chapeaute tout ça.

Une sterne.

Un damier du Cap.

2 sternes ;-)

Nous avons essuyé pas mal de grosses rafales de neige pendant ce dimanche, si bien que la plage de BUS était complètement recouverte de neige à certains moments.

Une petite famille, de gauche à droite, le petit qui à quelques jours, sa mère, 2 femelles et le pacha. ( nom donné au mâle dominant du harem)

Le petit qui se nourrit…

Bon c’est pas le tout de se laisser distraire par les merveilles qui s’offrent à nous, sous nos yeux sur la plage de BUS, mais nous sommes quand même venus pêcher pour le bien de la science, alors voici le résultat d’une matinée de pêche :

Prélèvement de la nageoire adipeuse pour les analyses génétiques.

Mesure et pesée.

En une matinée 7 truites, et en une journée nous en aurons prit 9, plus que 21 ;-)

Et le résultat final, toujours pour le bien de la science ;-)

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Aux alentours de la base

Jeudi 23 septembre 2010
Petites nouvelles de la faune qui nous entoure, c’est à dire des animaux que l’on peut observer tous les jours car ils se trouvent juste à côté de la base…

Alors commençons par des nouvelles de Bastien, il à beaucoup changé comme vous pouvez le constater, il perd peu à peu son duvet et commence à avoir de belles plumes noirs, il se dégarnit de partout, bientôt, dans un ou deux mois, il commenceras à sortir ses ailes pour apprendre à voler… Chose que j’ai déjà vu une fois à mon arrivée, ce qui sera encore un témoin de la boucle à laquelle nous assistons en venant ici un an dans les Terres Australes.

Juste à côté et toujours au Bolard, en dessous de la base, les poussins papous grandissent vite également, certains sont tout seul, leur frère n’a pas résisté, mais certains parents possèdent encore les 2 poussins.

Et la semaine dernière, nous avons assisté à la première naissance de petits éléphants de mer dans la Baie du Marin, il est tout mignon, il pousse de petits cris et nous l’avons surnommé Joe.
Maintenant il téte sa maman. Elle va rester auprès de lui pendant 3 semaines environ, le petit Joe va prendre une centaines de kg, et sa mère partira en mère pour une nouvelle gestation d’un peu moins d’un an… Le Petit Joe va donc apprendre la vie à la plage tout seul, il va apprendre à nager dans la rivière dans un premier temps puis il ira faire ses premiers essais en mer en faisant attention aux orques qui vont roder de plus en plus dans la Baie afin de croquer plusieurs bonbons inconscients.

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Manip 5 jours Pointe Basse

Mercredi 22 septembre 2010
Me voici revenu d’une manip de 5 jours du 8 Septembre au 12 septembre à Pointe Basse. Nous emmenons avec nous, le premier membre de la nouvelle mission 48 à se lancer dans une périlleuse marche vers l’inconnu ! Le chef Cuisinier Jérémie !

But de la manip, contrôler et baguer (poser des Darvik) des petrels Géants subantarctiques dans la région du champ des Albas.

Avec une nuit de retour par BUS, nous avons décidé de passer par les crêtes, donc pas la crête qui sépare la vallée de la Hébé de la valée des Branloires. C’est donc sous un soleil radieux et un peu de vent que nous avons pu profiter de ce parcours pour la première fois.

Tombée de la nuit sur le champ des albas.

En haut du 390, prêt à descendre en mode « ski » dans les scories glissantes.

Sur le chemin vers Pointe Basse, aproximativement en plein milieu de l’île…

Nous avons pu assister au grand retour des Albatros fuligineux, pour notre plus grand plaisir, parades, cris et vols en rase motte tout près de nos têtes…

Cascade du Rocher des VAT.

Un des nombreux Poussins Grand Albatros du champ des albas.

En encore des fullis…

Les fameux pétrels subantarctiques en train de couver leur oeuf, et qui ne se laissent pas faire lorsqu’on approche et c’est bien normal…

Certains poussins du champ des Albas grandissent très très vite, ils commencent à ressembler de plus en plus à leurs parents…
(photo Aurore)

Un minimum de protection est necessaire sur les mains et avants bras car lors de l’approche, il faut vérifier la bague du pétrel et suivant celle-ci, poser ou non une Darvik, sorte de grosse bague en plastique qui permet d’être lue depuis un bateau de pêche au large et en vol…

Pour notre jour de repos, nous sommes allés voir les poussins papous qui sont maintenant nés… Il ne l’étaient pas encore lors de mon dernier passage lors du tour de l’île, nous comptions les couveurs…

Contrairement aux poussins Royaux, les poussins Papous naissent directement avec un petit duvet ce qui leur permet de sortir très vite de la poche incubatrice de leur parent mais aussi d’être tout mignons comme leurs parents…

Des canards d’Eaton, toujours aussi jolis et paisibles…

Un oeuf de poussin Papous.

Les toilettes de l’arbec de Pointe Basse, qui mènent directement… à la rivière…

A notre arrivée à BUS, nous avons pu observer 2-3 éléphants de mer qui se placent sur la plage en vue de la prochaine et imminente formation des harems et des naissances…

Mais ceci est une autre histoire…

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Untitled

Mercredi 22 septembre 2010
Juste un petit post pour signaler, car c’est un oubli, que les vidéos que je publie sur mon blog sont de Vincent Marmillot, sauf cas contraire, toute utilisation de ces vidéos doivent recevoir mon accord préalable.
N’ayant pas de caméra, je remercie tout particulièrement Vincent pour toutes ces images qu’il nous permet d’utiliser afin de vous rendre compte au mieux de ce que nous vivons ici.

A bientôt

Camille

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Manip 9 jours Papous 5 sur 10

Lundi 13 septembre 2010
Jeudi 05 Août

Après une courte nuit, on se lève à 7h30 et nous savons très bien ce qui nous attend pour rejoindre pointe basse maintenant. Le col le plus long et le plus dur de Crozet, le Col des Moines. Après avoir encore une fois refait les sacs et plié les tentes, on attaque le col dans une petite chaleur agréable. Mais le somment est dans le brouillard, nous avançons très lentement à cause de la fatigue et des courbatures qui commencent à se faire sentir… 2h de montée non-stop dans les scories. Plus nous montons, plus il y a du vent, du brouillard et il fait froid. On sort le GPS une nouvelle fois. Après une heure de montée, je me rappelle encore dire à Vincent que l’on doit être arrivés à la moitié de la montée, et Vincent me répondre en regardant son altimètre  » et bien on à fait 100m de dénivelé pour le moment, reste encore 400m jusqu’au col… » 
Nous finissons la manip au GPS, totalement dans le brouillard, jusqu’au  champ des Albas. On met les raquettes pour la dernière ligne droite. On est en mode zombie, mais heureux car nous savons très bien qu’il ne nous reste plus qu’une heure sur du plat, et que ce soir, nous allons dormir dans un Arbec au chaud…

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Manip 9 jours Papous 9 sur 10

Lundi 13 septembre 2010
Dimanche 08 Août 

Levé vers 7h. Cleaning de l’arbec et puis départ pour BUS. Nous montons le col 500 en 1h. Soit 2 fois plus vite que la moyenne normale de marche qui est de 300m/heure, nous avons monté le col à 600m/h de moyenne… On voit que les jours de repos de Pointe Basse nous ont fait du bien…;-) On finit encore et toujours dans le brouillard. On commence à en avoir marre de ne rien voir… Et puis vient le temps de suivre la rivière de la vallée de la Hébée. On à compté 51 traversées de la rivière, les bottes ne prennent pas l’eau, les chaussures de marche oui, juste retour des choses… On mange un morceau en bas de la crête de l’alouette et puis on monte le col de la Hébée après un rapide comptage de la petite colonie de papoux de la Hébée. 
Encore une fois, les éléments sont contres nous. Là où il n’y avait pas du tout de vent en bas, plus on monte, plus le vent souffle fort et par rafales importantes. Il nous projette de rochers en rochers en nous poussant dans le dos avec les sacs qui prennent beaucoup le vent. J’ai rarement vu ça, je me suis même fait plaquer sur un rocher en haut, obligé d’y rester un moment pour attendre que ça se calme avant de tenter de se relever. J’ai abandonné l’idée de grimper en haut du sommet sur le piton rocheux afin d’aller re-faire le kern…
Et puis nous finissons tranquillement notre route vers le chaleureux et accueillant arbec de BUS après 5h de transit. 

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Manip 9 jours Papous 1 sur 10

Lundi 13 septembre 2010
Pour une Manip exceptionnelle, il faut un résumé exceptionnel. J’ai donc posté ici même, une série de 10 vidéos qui résument jours par jours cette manip de 9 jours. J’ai retranscrit mots pour mots ce que j’ai écrit chaque soirs de la manip sur un petit carnet pour vous faire vivre au plus près ce que nous ressentons ici lorsque nous sommes en manip. A lire dans l’ordre évidemment ;-)  
Il s’agit donc d’une manip Tour de l’île afin de faire un comptage de toutes les colonies de Manchots Papous de l’île pour un suivi démographique des populations. Etaient présents, Aurore, Vincent, Marion K, Bruno et moi même. Voici la carte du transit :

Lundi 02 Août

On est prêts, nous partons vers 9h, il fait un vent de malade, on en bave rien que pour sortir de la base… Nous avançons vraiment très lentement, et on arrive, au bout d’une heure, seulement au Branca…
On est déjà mort. Il faut sortir les masques, la neige en pleine face avec ce vent, c’est insoutenable, ça fouette le visage. Nous montons vers là crête du Styx, plus on avance et plus les cailloux sont gelés, on commence à glisser et on ne voit plus grand chose avec nos masques et la neige. Et puis c’est carrément impossible d’avancer, on glisse avec nos bottes, les rafales nous stoppent, on épuise notre énergie.  Nous arrivons enfin au col, on prend une pause très rapide, on se les cailles… On espère juste que la descente ne sera pas aussi glissante et verglacée que l’autre côté… Finalement on le descend bien et nous découvrons un lac perdu totalement gelé, avec un petit tiers qui ne l’est pas encore. Une petite banquise se forme, c’est vraiment magnifique, un spectacle inoubliable, et nous le savons, rare, nous le reverrons sans doutes jamais…
Arrivés en bas de la rivière, nous décidons de pas aller directement au cap Galliénni mais d’y aller que le lendemain et donc de rester une journée de plus à la Pérouse, nous ne pouvons pas enchaîner, il faut vraiment que nous arrivions à la tente pour dormi.

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Manip 9 jours Papous 6 sur 10

Lundi 13 septembre 2010
Vendredi 06 Août

Enfin une bonne Grass Mat ! Elle est bien appréciée après 4 jours de folie… 
Au programme de l’après midi, visite et comptage des papous au Jardin Jap… Ha enfin je retourne voir mon endroit préféré de l’île…!
C’est toujours époustouflant, magnifique, nous profitons de 2 belles éclaircies, on en prend plein les yeux. 

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Manip 9 jours Papous 3 sur 10

Lundi 13 septembre 2010
Mercredi 04 Août

 Le réveil n’est pas facile quand on sait ce qu’il nous attend… On se réveille vers 8h30, p’tit dès puis il faut une nouvelle fois refaire son sac et plier les tentes. Heureusement les tentes sont sèches et on peut les laisser sur place… Il fait 4°C dehors, on à pas bien dormi, la tente faisait un vacarme épouvantable. On attaque 1h de montée vers la tour blanche. Il fait à peu près clair et la vue sur la vallée des Géants est magnifique, le soleil du matin n’éclairant pas uniformément la vallée, cela donne un patchwork éblouissant. Arrivés à 50m de la tour blanche, le brouillard arrive et nous arrivons au sommet sans rien voir de l’autre côté, il parait qu’il y a le Val Austère et que c’est très beau… Dans cette partie du transit que personne de notre groupe n’a jamais emprunté encore, on doit allumer le GPS pour trouver et s’orienter pour descendre vers le fond de la vallée. Et d’un seul coup, aussi vite qu’il est apparu, le brouillard se lève, le Val Austère se découvre, c’est très grand et très beau… Une partie de l’île que peu de personnes ne voient chaque années… Nous descendons assez rapidement dans la vallée en trouvant, après plusieurs essais, la bonne coulée. On prend 15mn pour manger, mais il faut déjà repartir car le col du Val Austère nous attend et nous sommes un peu juste niveau horaire de jour qu’il nous reste. Il faut arriver aux Moines avant la nuit. 
Toujours au GPS, on se dirige dans le brouillard vers le Pain de Sucre. On ne voit plus à 20m. Je prend le GPS, et comme pour du Géocaching, j’avance tout droit dans le brouillard jusqu’à voir apparaître dans le brouillard et d’un seul coup l’énorme masse rocheuse qu’on appelle le Pain de Sucre devant moi, c’est impressionnant.
Ensuite c’est le val de la petite coulée. Toujours dans le brouillard, on essaye de garder la ligne de niveau des 520m pour suivre le tracé de la carte. On descend une coulée de scories, impossible de tenir debout, on fini tous sur les fesses à glisser lamentablement sur plusieurs dizaines de mètres. Ensuite c’est 2,5km de montée légère dans la petite coulée, un paysage surnaturel, on à l’impression avec le brouillard et ce sol rocailleux et uniforme de se trouver sur lune, cela donne une ambiance très calme et mystérieuse, j’ai adoré ! Heureusement que le GPS est là encore une fois car on traverse cette coulée en ligne droite directe en visant le col des Moines. 
C’est de plus en plus pentu, on attaque le col surement. C’est aussi de plus en plus gelé au fur et à mesure que l’on avance, je prend sur moi, chaque pas est une glissage possible et vu la pente, c’est assez dangereux. On glisse sans arrêt et on se rattrape à flanc de la pente, sur nos poignets. On en a marre, vraiment marre, mais il faut continuer, on ne peut pas s’arrêter car le vent nous glace sur place. Puis vient enfin le col, maintenant c’est une descente pendant 1h30 dans une rivière asséchée. La nuit tombe, on est juste juste… À 20m de l’arrivée on doit sortir les frontales et finir dans la pénombre. Nous arrivons enfin à l’emplacement ou l’on doit camper, et nous allons directement un peu plus loin retrouver les touques de l’IPEV entreposées dans une petite grotte. Il bruine, il fait 4°C, on monte les tentes on mange rapidement et on s’endort rapidement, après avoir gouté très surement au transit le plus dur que l’on fera ici à Crozet. 

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Manip 9 jours Papous 2 sur 10

Lundi 13 septembre 2010
Mardi 03 Août

On se lève vers 9h après une bonne nuit de récupération de ce premier jour de folie… Un petit dès rapide dans la tente et nous partons pour le cap Galliénni pour compter les papous. Après 45mn de montée dans les mousses avec les raquettes , on compte une première colonie avec une trentaine de papous. Après plusieurs montées / descentes dans les rochers, nous découvrons une grande grotte qui nous servira d’abri pour manger car le vent se lève, le brouillard descend et la pluie arrive. Il est que 15h30 mais il est temps de penser à rentrer. Nous arriverons aux tentes à la nuit tombée complètement trempés… 
Au moment où j’écris ces lignes, je suis dans la tente, la météo annonce de fortes pluies pour la nuit avec des rafales à 120 km/h. Ça commence déjà, la tente plie de 50cm avec le vent. Heureusement qu’elles sont prévues pour ces conditions et que ce ne sont pas les petites tentes Quechua de chez Decath ! La nuit s’annonce longue… Demain, on se lève à 7h, pliage de tentes et sacs à refaire, habits trempés à remettrais pour un transit de plus de 7h. 

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mardi.mp4 (1300 KB)

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